Le stress en entretien ? Très peu pour moi !
Si un certain stress peut être positif, bien souvent face au recruteur, c’est le mauvais stress qui nous envahit et nous fait perdre nos moyens. Alors, plutôt que de subir mes émotions, comment ressentir positivement juste la petite pointe de pression qui me stimulera pour m’amener à donner le meilleur de moi-même ? Voici quelques pistes pour réussir au mieux un entretien d’embauche. En toute sérénité, promis !
En premier lieu, je mise sur la préparation ! Tout est anticipé ? J’ai peu de chances de me laisser déstabiliser : je pourrai faire la différence. Je liste mes compétences et mes réalisations, je me renseigne sur les valeurs et chiffres clés de l’entreprise. Quels sont ses projets phare ? J’épluche le profil LinkedIn des personnes qui me reçoivent afin de trouver des points de connexion avec mon parcours. La première question posée en entretien d’embauche est bien souvent le fameux « Parlez-moi de vous ! », « Expliquez-moi votre parcours ! ». Il s’agit là de lancer mon entretien de manière percutante à travers mon pitch de présentation qui, de manière efficace, claire et concise mettra en valeur mes atouts et ma singularité. Bien démarrer un entretien renforcera ma confiance en moi !
Je mise sur un galop d’essai avec une simulation ! Je sollicite une personne de mon entourage pour me poser les questions types que j’ai anticipées. Je m’enregistre ! Si ce n’est pas toujours agréable de se visionner, je pourrai au moins vérifier la qualité de mes réponses et de mon non-verbal. Exit les gestes parasites et autres tics de langage : je prends le temps de sourire, de marquer des pauses en gardant le contact visuel avec mon recruteur !
Je maîtrise la logistique en limitant ma charge mentale ! Quelle piètre première impression que d’arriver à bout de souffle parce qu’on n’a pas trouvé à se garer ! Je vérifie l’adresse et l’heure de mon rendez-vous, je repère les arrêts de transports publics ou les possibilités de parking. Je prépare ma tenue d’entretien, je vérifie que je me sens à mon aise. Je n’oublie pas de prendre un bloc-notes et un stylo en parfait état ! Idéalement, je me présente 10 minutes en avance maximum afin de ne pas déranger mon hôte et de ne pas laisser mon mental prendre le dessus, au risque de faire « Petit vélo » dans ma tête ! Si possible, je n’hésite pas à me rendre aux toilettes pour faire couler de l’eau fraîche sur mes poignets : détente immédiate ! Une gorgée d’eau fraîche ? Elle m’apaisera tout aussi efficacement ! Allez, je prends 3 belles respirations ventrales : je suis prêt !
Je mise sur la visualisation positive ! Dès que la date de mon entretien est fixée, je m’accorde chaque soir jusqu’au jour J 5 minutes pour visualiser mon entretien. Une des clés du succès est de rendre l’image la plus réaliste possible en y mobilisant les 5 sens, mais aussi des émotions (couleurs, sons, sensations et sentiments). Je me visualise avec la tenue que j’ai choisie. Je sens mon parfum habituel, ma montre à mon poignet… Je me vois souriant, confiant, heureux de parler de qui je suis et de ce que je sais faire. Je suis calme, concentré et positif. Je réponds clairement et avec le sourire. De cette façon, je peux programmer mon subconscient pour maximiser mes chances de succès et réduire tout stress !
J’identifie ce qui me stresse ! Je prends un petit temps pour accueillir mes émotions, les ressentir et comprendre d’où elles proviennent. Est-ce un manque général de confiance en moi ? Est-ce le fait que ce poste me plait particulièrement ? Cela fait peut-être un moment que je n’ai pas été en processus de recrutement. Une expérience dans mon CV m’inquiète ? J’en extrais le positif, j’utilise des formulations positives. Un exemple ? « Après 5 belles années chez X, il y a malheureusement eu une réorganisation du département et j’ai été remercié. Je garde toutefois un excellent souvenir de cette expérience qui m’a beaucoup apporté en termes de … et de l’équipe avec laquelle je m’entendais très bien. »
L’acteur de mon entretien, c’est moi ! Le jour J est arrivé ? Je reste concentré sur le ou les recruteurs, je ne tombe pas dans le piège de « trop » parler : cela est révélateur de mon stress et ne donne pas un bon signal. Je ne m’acharne pas à meubler certains silences : ces temps de pause permettent aussi à mes interlocuteurs d’intégrer mes paroles !
En conclusion, un entretien d’embauche n’est pas un tribunal, c’est une rencontre ! Une rencontre de besoins (ceux de l’entreprise) et de compétences (les miennes !). Bien souvent, mon stress n’est pas causé par le recruteur, mais plutôt par mon mental et par l’idée que je me fais de son jugement ! Grâce à ce travail personnel de préparation, d’introspection et de confiance en moi, meilleur sera l’échange !
Alors, prêt à favoriser le bon stress ?
Pour Sisu Lab, Mickaëlle Haution-Pra et Elise Oudiné – www.sisulab.ch