Séquence grain de folie… Je valorise mes mad skills !

Séquence grain de folie… Je valorise mes mad skills !

Après les hard skills et les soft skills, voilà que les mad skills s’invitent dans mon CV ! Non, ne vous pincez pas, vous avez bien lu ! mais… des compétences folles… kezako ?! 

Eh bien, il s’agit de compétences, d’aptitudes développées dans mes loisirs, qu’ils soient sportifs, culturels, sociaux ou encore créatifs. Débarquée des Etats-Unis of course (principalement de la Californie et de la Silicon Valley), cette tendance permet de mettre en scène ma personnalité de manière directe, tout en créant du lien avec le recruteur. Mais si identifier les hard skills (c’est-à-dire mes compétences techniques) et les soft skills (à savoir mes compétences relationnelles et comportementales), quid des mad skills ?! Pour faire simple, les mad skills sont des soft skills extra-ordinaires, particulièrement marqués et marquants, issus de mes divers centres d’intérêt, voyages ou encore passions. 

Ces savoir-être et savoir-faire me permettent de me démarquer des autres candidats pour susciter l’intérêt du recruteur, voire créer un lien : peut-être partageons-nous les mêmes activités ! Un autre avantage de ces mad skills est de faciliter les reconversions professionnelles en valorisant les compétences transférables de manière plus « tangible » tout comme, parfois, les apprentissages en autodidacte.  

Quand on parle d’approche disruptive du recrutement, le recours aux mad skills en fait évidemment pleinement partie ! Ils permettent par exemple de faire la différence lors du recrutement de jeunes diplômés, qui ont souvent des parcours très semblables en termes d’études et de stages. Car au fond, mes loisirs sont la meilleure occasion de montrer qui je suis réellement en sortant des réponses toutes prêtes et en instillant une part de passion dans mes réponses ! Une audace RH qui permet aux entreprises de continuer à innover en intégrant des profils dits atypiques, sources de nouvelles approches et qui nourrissent des dynamiques énergisantes.

Il ne faut pas oublier que si les entreprises recrutent un professionnel, elles choisissent aussi et avant tout un collègue ! Un recrutement réussi est donc le casting d’une combinaison de savoirs, savoir-faire, savoir-être et de mad skills qui répondent aux besoins de l’entreprise.   

Alors comment identifier mes compétences folles ? 

Je commence par dresser la liste de toutes mes activités (sportives, bénévoles, créatives…). Je mets en avant les compétences nécessaires à leur réalisation. Des exemples ? Capacité motivationnelle grâce au coaching d’une équipe sportive, gestion de projet en lien avec un bénévolat. Puis je sélectionne les compétences les plus pertinentes pour le poste visé et la société en question, en fonction par exemple de la politique de sponsoring, des valeurs…

Ensuite je mise sur le storytelling, avec des exemples et des anecdotes. Bien sûr, j’explique clairement et avec du cœur en quoi ces activités me plaisent, ce qu’elles disent de moi. La règle d’or ? Ne jamais exagérer ou mentir, mais rester authentique tout en valorisant mes compétences. 

Pour m’aider dans cette démarche, voici quelques exemples de mad skills : 

  • Les valeurs personnelles comme l’entraide 
  • Le sens de l’adaptation et le goût de l’apprentissage
  • Le dépassement de soi  
  • La capacité à prendre des initiatives  

Alors, prêt à jouer le jeu des compétences folles pour te démarquer et garantir une stratégie gagnante dans ta recherche d’emploi ?  

Pour Sisu Lab, Mickaëlle Haution-Pra – Elise Oudiné