C’est décidé, je change de poste !
J’ai la boule au ventre le matin avant d’aller au bureau ? Je ne sens plus la flamme en moi ? J’aspire à de la nouveauté ? Je veux valoriser un diplôme ou une certification ? Je ne me sens plus à ma place ?
Si les raisons de mon envie d’air frais peuvent être très variées, les questions à me poser avant de me lancer restent les mêmes. Le ras-le-bol ne doit pas me pousser à jeter l’éponge sans projet mûrement réfléchi ! Je dois commencer par m’assurer de faire le bon choix pour réaliser le bon « next step ».
Pour m’aider, je m’interroge en pleine conscience (et en toute honnêteté) sur :
- Le contenu de mon poste actuel. Mes tâches sont-elles valorisantes ? L’ambiance positive ? Ai-je des perspectives de formation ou d’évolution ?
- Mes conditions de travail. Que je travaille en bureau individuel ou en un open-space, me conviennent-elles ? Mon temps de trajet est-il raisonnable ?
Par ailleurs, qu’est-ce qui provoque ma frustration ?
- Mon niveau de rémunération ?
- Le manque de considération ou de reconnaissance ?
- Le manque d’équilibre entre ma vie privée et ma vie professionnelle ?
Pour finir, ai-je les ressources pour effectuer ce changement ?
- Suis-je prêt à sortir de ma zone de confort ?
- Ai-je le soutien de mes proches ?
- Ne vais-je pas me trouver en conflit de loyauté ?
- Ai-je l’énergie nécessaire pour réaliser des entretiens d’embauche ?
- Suis-je conscient que cette démarche peut prendre du temps ?
Après cette analyse, je pourrai mieux envisager la suite. A savoir, peut-être rester dans mon poste en essayant d’apporter certains changements ou de formuler certaines demandes à ma direction. Parfois une simple prise de conscience permet de se relancer et de trouver des solutions ! Ou bien si ma situation le permet, de démissionner. A moins de rester à mon poste en attendant de trouver une meilleure opportunité. Dans ce dernier cas, je dois me préparer à cette période « entre-deux » qui n’est pas toujours confortable à gérer.
Ainsi, je dois aménager du temps qualitatif pour faire mes recherches sur le marché ouvert (jobboards, agences de placement, presse…) et caché (réseautage). Je dois également réfléchir à mon positionnement par rapport à mon employeur actuel et soigner mes références à venir. Je ne réalise jamais mes candidatures sur mon lieu de travail ! Il serait dommage de me rajouter du stress en me mettant dans une situation possiblement délicate… Par exemple, je me réserve une heure le week-end pour mes envois de dossiers et un ou deux déjeuners ou cafés par semaine pour activer mon réseau.
Je dois également garder une dynamique, instaurer une routine afin que des éléments tangibles jalonnent cette nouvelle étape et m’amène vers un nouveau poste : il faudra peut-être parfois me discipliner ou m’auto-astreindre !
En cas d’appel d’un recruteur, je me dirige vers un lieu calme et confidentiel afin de répondre à quelques questions et fixer les modalités d’un entretien, ou bien je propose à mon interlocuteur de me rappeler dans un créneau horaire me garantissant pleine tranquillité. Quant aux entretiens physiques, j’essaie de les agender tôt le matin, entre midi et deux heures ou en fin de journée.
Rester efficace et motivé à 100% dans mon poste actuel tout en initiant des démarches vers un nouvel emploi exige à la fois de la méthode et de la constance ! Alors, prêt pour un changement ou une nouvelle étape de carrière ?
Pour Sisu Lab, Mickaëlle Haution-Pra, Céline Mercader-Cools et Elise Oudiné