L’assertivité, une de mes clés vers l’emploi !

L’assertivité, une de mes clés vers l’emploi !

L’assertivité, de l’anglais « assertiveness », c’est l’assurance. Elle mobilise la confiance et l’affirmation de soi, en d’autres termes ma capacité à exprimer et à me positionner dans mes avis.

J’ai sûrement été conditionné par des conseils tels que « ne dis pas le fond de ta pensée », « reste modeste », « n’exprime pas trop tes opinions »… Or, s’affirmer est un élan positif pour poser des bases saines en vue d’une future collaboration, démontrer que je ne suis pas influençable, que je suis « vrai » et franc.

Alors, quel fil rouge pour me montrer assertif sans effrayer un recruteur ? Deux maîtres mots : bienveillance et respect !

Je gère mes émotions !

Plus je maîtrise mes émotions, plus je saurai faire passer mon message de manière juste, à savoir objectivement et constructivement.

Je dois décoder et prendre en compte les émotions du recruteur à travers ses réactions et ses mimiques : elles me donnent de précieuses indications sur son ressenti, sur l’appréciation qu’il pose sur mes propos. Il s’ennuie ? Je fournis des réponses plus concises, plus percutantes. Je le perçois sceptique ? Je mobilise les 4S dans mes réponses, assortis d’exemples concrets (savoirs, savoir-faire, savoir-être, savoir-devenir). Il ne semble pas adhérer à mes propos ? J’illustre mes exemples avec un allié de choix, le modèle CAR (Contexte Action Résultat) pour les rendre plus pertinents et attrayants… Si l’assertivité bien maîtrisée permet d’éviter non-dits et malentendus, elle enrichit aussi les échanges.

Plus je serai moi-même, plus mes propos seront impactants !

Je m’affirme en entretien !

La botte secrète pour me mettre en valeur et maximiser mes chances n’a rien de révolutionnaire : il s’agit de la préparation de mon entretien ! Je suis paré ? J’ai de l’espace et de la marge de manœuvre pour me concentrer sur mon attitude et entretenir un échange de qualité avec mon recruteur. A moi donc d’anticiper les questions qui pourraient me mettre mal à l’aise ou me prendre de court.

Je garde à l’esprit que l’assertivité passe aussi par le non verbal : l’intonation de ma voix, ma gestuelle, ma posture… Plus je serai aligné, calme, positif, dynamique, assuré, dans une attitude ouverte et souriante, plus mes propos résonneront.

  • Pourquoi avez-vous quitté ou perdu votre dernier poste ?
  • Etiez-vous satisfait de votre dernier salaire ?
  • Seriez-vous prêt à faire quelques jours d’essai non rémunérés ?
  • Pourquoi ne pas avoir passé une certification ou fait une validation d’acquis ?
  • Pourquoi ce trou dans votre CV ?

Pas de panique, mon recruteur cherche simplement à me tester ou à me déstabiliser, c’est son job !

Je prends une grande inspiration, je n’hésite pas à répondre sans détours. En toute transparence. J’assume mes choix, je présente mes expériences de manière positive. Miser sur le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide démontre ma résilience et mes capacités à rebondir !

En résumé, adopter une posture assertive en entretien d’embauche est un outil pour me différencier des autres candidats en mettant en avant mon savoir-être. Cette honnêteté dans ma posture me permettra également de trouver une entreprise qui répondra à mes besoins en partageant mes valeurs.

Alors, prêt à cultiver l’assertivité ?

Pour Sisu Lab, Mickaëlle Haution-Pra et Elise Oudiné – www.sisulab.ch