Vitaminez votre recherche d’emploi !
« Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es », « Notre assiette est le reflet de notre vie », « On mange comme l’on pense »…. Selon le BIT, un régime alimentaire trop pauvre ou au contraire trop riche peut miner jusqu’à 20% de productivité. Depuis une dizaine d’années, le grand public redécouvre l’axe mental/intestin (notre deuxième cerveau !), pourtant au centre des sagesses trois fois millénaires de l’Ayurveda. Pour faire court, une alimentation de qualité médiocre ou trop pauvre en produits frais (et donc en énergie vitale) se tient bien souvent à l’origine de baisses du moral et de la concentration. Au risque d’impacter sur le long terme ma santé.
Comme nous l’a montré l’expérience du (semi-)confinement, manger sainement et garder une activité sportive est essentiel. Que je sois en poste ou bien en recherche d’emploi, le maintien d’un rythme de vie professionnel et structuré va me garantir une meilleure qualité de sommeil et une oxygénation favorisant les meilleurs amis de ma stratégie emploi, l’action et la créativité. Ne pas m’écouter, ne pas prendre soin de moi, minimiser le stress engendré par ma recherche d’emploi sur mon quotidien… et c’est le passeport assuré vers le moral qui part en lambeaux ! D’autant plus que le manque d’obligations et d’activités sociales liées à l’emploi peut créer un phénomène de déliquescence du temps. En clair ? Une journée passe, puis une autre… et au final je n’ai rien accompli de concret dans ma semaine. Bonne nouvelle, prendre soin de mon alimentation est un antidote plaisir et simple d’accès à ce « ventre mou » de la recherche d’emploi. Alors ? Pour fonctionner à plein régime et m’installer dans une attitude positive, je cesse de culpabiliser et je prends conscience que c’est moi qui tiens la fourchette. A moi donc d’offrir à mon corps une alimentation qui le booste (sans l’affamer, hein) !
Pour mon cerveau, l’équation est simple : nourriture = récompense/source de plaisir. En l’absence des satisfactions liées à l’exercice d’une activité professionnelle et des interactions sociales qui vont avec, les plaisirs de la table peuvent venir combler certaines de mes frustrations (coucou le grignotage !). Cercle vicieux, le cortisol (l’une des hormones du stress) a tendance à me faire stocker ce que je mange… bonjour la prise de poids ! D’autant plus que si je me sens trop las ou déprimé pour faire les courses et cuisiner sainement, je prends vite le pli de glisser vers de mauvaises habitudes alimentaires. Quant à l’impact financier lié à la baisse de mes revenus, il peut également venir prétériter la qualité de mon assiette.
Alors comment faire ? Pour commencer… je prends conscience que je mérite de me faire du bien en organisant mes journées et mes semaines en fonction de ma recherche d’emploi, sans oublier de m’offrir des temps d’activités plaisir, des temps familiaux, des temps de repos et … de cuisine ! Pour le plein d’énergie, je privilégie les légumes frais sources de vitamines, le poisson, les viandes maigres et bien sûr les fruits qui par leur saveur sucrée vont apporter un peu de peps et de douceur à ma journée ! Je n’oublie pas non plus que je mange avant tout avec les yeux : miser sur les couleurs, les épices et l’esthétique de mon assiette, c’est le ticket gagnant pour que ce repas me nourrisse sainement physiquement, mais aussi positivement moralement. Pressé, en panne d’inspiration ? Je mise sur le frais, les recettes simples préparées maison. Je me reconnecte au bon sens. Entre une fondue et une salade composée, qui me donnera le plus d’énergie pour mon après-midi de travail ? Il existe une multitude de livres, de blogs, de tutos et de sites web où piocher des recettes simples, faciles et abordables.
Alors, prêt à jouer le jeu d’une alimentation gagnante pour ta recherche d’emploi ? A vos marques, prêts ? Cuisinez !
Pour Sisu Lab, Mickaëlle Haution-Pra, Céline Mercader-Cools et Elise Oudiné
