Booster mon employabilité !

Booster mon employabilité !

Selon la définition de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), l’employabilité est « l’aptitude de chacun à trouver et conserver un emploi, à progresser au travail et à s’adapter au changement tout au long de la vie professionnelle ».

Concrètement, mon employabilité regroupe 3S c’est-à-dire 3 savoirs : mon savoir (mes connaissances souvent issues de mes études et formations), mon savoir-faire (mes compétences, ce que je sais faire dans mon métier) et enfin mon savoir-être (ma personnalité, mes atouts relationnels).

Pourquoi cette vigilance sur mon employabilité ? Depuis une dizaine d’années, nous devons faire face en Suisse à un taux de chômage accru. Les technologies deviennent plus rapidement obsolètes, les métiers évoluent de plus en plus rapidement. De nouvelles formes de travail et de nouveaux travailleurs apparaissent : slasheurs, nomades, autoentrepreneurs… Alors dans ce contexte mouvant et exigeant, quid de mon employabilité ?! Comment la booster ?

…Roulement de tambour… Eh bien en misant sur un 4ème S : mon savoir-évoluer ! C’est la botte secrète pour que mes compétences se maintiennent, se développent voire se diversifient.

Voici quelques leviers fondamentaux à exploiter. Tout d’abord, dans la vie professionnelle comme dans la vie personnelle, tout est une question de volonté et de vigilance ! S’il est naturel que la routine inhibe parfois ma motivation et ma mobilisation, il va de ma responsabilité de faire le nécessaire pour demeurer attractif(ve). Je dois mobiliser ma capacité à évoluer, à suivre voire anticiper l’évolution de mon métier et/ou de mon secteur d’activité, à me remettre en question et à demeurer proactif(ve). Pour cela, la clé est de me renseigner etde rester à l’affut de toute nouveauté ou information potentiellement intéressante. Fort heureusement, de nombreuses ressources sont là pour m’aider : Cité des métiers, faîtière ou association professionnelle dont je dépends, agences de placement actives dans mon domaine, presse spécialisée, web, mon réseau professionnel, etc. Dans ma boîte à outil, une arme secrète : l’entretien d’information ! (relis vite notre article précédent !).

Pour finir, un troisième levier s’offre à moi : la formation, qu’elle soit interne ou externe. Ainsi, l’Office fédéral de la statistique rapporte qu’en 2016, 62% de la population résidante permanente en Suisse âgée de 15 à 75 ans a effectué au moins une activité de formation continue au cours des douze derniers mois (formation non formelle). 60% des formations continues (sans les formations sur lieu de travail) n’ont donné lieu à aucune dépense, soit parce qu’elles étaient gratuites, soit parce que les frais ont été supportés par un tiers (employeur, État, etc.). 6% des formations ont représenté un coût inférieur ou égal à 100 francs, 16% un coût compris entre 101 et 500 francs, 8% un coût compris entre 501 et 1000 francs. 9% seulement des formations ont coûté plus de 1000 francs par participant.  En somme, la formation se diversifie, peut se dérouler en présentiel ou à distance, et surtout demeure relativement abordable d’autant plus que la Suisse jouit d’une offre très variée et complète.

En résumé, c’est à moi qu’il appartient de (re)devenir acteur de mon employabilité en adoptant une attitude d’empowerment, c’est-à-dire en reprenant mon propre pouvoir. Je suis l’unique responsable de ma carrière professionnelle et par conséquent des soins à lui apporter ! Des soins heureusement simples et abordables : de l’énergie, un soupçon de temps, de la vigilance et ponctuellement des moyens en formation. Le bénéfice collatéral ? C’est le terreau rêvé pour faire croître mon épanouissement au travail !

Et toi ?Prêt(e) à passer en mode je booste mon employabilité ?

Pour Sisu Lab, Mickaëlle Haution-Pra, Céline Mercader-Cools et Elise Oudiné